La menace de Said Bouteflika provoque un séisme en haut lieu : Rahabi réagit !

Les propos de Said Bouteflika devant le tribunal de Dar el Beida sur la divulgation des secrets d’État ont provoqué un séisme en haut lieu.

Rappelons déjà que devant le tribunal de Dar el Beida, Said Bouteflika a  dit devant le juge qu’il a de « lourds secrets qui pourraient ébranler l’État » algérien.

A la manœuvre pour y répondre, l’ancien ministre et ex-ambassadeur d’Algérie à Madrid, Abdelaziz Rahabi.

« L’ancien conseiller et président de fait depuis 2009 menace devant  le tribunal  de révéler »des secrets de nature à ébranler l’Etat ajoutant ainsi une autre phase dans la déliquescence de l’État entamée en 1999 », a indiqué ce dernier, dans une déclaration à TSA, ce mercredi 13 octobre.

« Le juge pas plus que les pouvoirs publics, qui ne se sont pas d’ailleurs servis par le faible et inopérant cadre légal actuel, n’ont  pas jugé utile de rappeler publiquement et fermement que les secrets sont la propriété exclusive de l’État et que les porteurs de ces secrets sont soumis à de strictes règles de protection d’informations acquises au moment de l’exercice de fonctions étatiques quel qu’en soit le niveau, ou par le fait même de leur implication dans le processus de prise de décision stratégique », a estimé cet ancien responsable.

Rahabi suggère une loi…

L’ancien diplomate dit qu’il est « regrettable de voir la persistance »  et en « toute impunité d’un véritable souk informel aux informations sensibles instrumentalisées selon le cas comme une arme de chantage, un outil privilégié dans les luttes de clans, une monnaie d’échange ou  encore un gage de fidélité et un ticket d’entrée dans l’intelligence avec des puissances étrangères ». Pour Rahabi, les secrets officiels sont destinés à « servir l’Algérie et à la protéger, non pas à l’ébranler dans ses fondements déjà fragilisés par la corruption généralisée et la mauvaise  gouvernance ».

Abdelaziz Rahabi enchaîne en plaidant pour la mise en place d’une loi de protection des secrets d’État. Il soutient que l’Algérie, à « l’instar de tous les États organisés, a un besoin « urgent d’une Loi de protection des secrets officiels, d’affaires, d’actes, documents et données, car la divulgation d’informations sensibles peut constituer un risque pour la sécurité et la défense de notre pays. »

Il soutient que cette loi doit « évidemment respecter les droits fondamentaux du citoyen et ne pas constituer une restriction à l’accès  à l’information. »

Le commentaire :

Pour l’auteur Mouna Bekkis, « Cette menace explique sans doute le bien clément verdit de 2 ans de prison prononcé contre celui qui est considéré comme l’architecte des 20 ans de dilapidation qu’a vécu le pays et la ruine qui le frappe aujourd’hui… »

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