La Justice algérienne montre encore une fois son visage hideux. En effet, Liberté rapporte dans son édition de ce mercredi 13 octobre, que Imane-Houda Faraoun poursuivie dans plusieurs dossiers de corruption, a été autorisée à profiter pleinement de la présence de sa mère durant son procès cette semaine.
Ainsi, le quotidien indique qu’à chaque suspension de séance, les deux femmes se sont retrouvées dans le box des accusés pour discuter et s’enlacer sous les regards des présents. Plus encore, « pour ne pas gêner ces retrouvailles et permettre un peu d’intimité à l’ancienne ministre et à sa mère, les services de sécurité se sont mis à l’écart ».
Début janvier 2021, le détenu d’opinion, Mohamed Abbas, perd de manière tragique ses trois jeunes filles, décédées par intoxication au monoxyde de carbone, au domicile familial dans la commune de Bounoura (Ghardaïa), dans la vallée du M’zab.
La Justice algérienne a eu moins d’empathie envers ce militant mozabite puisqu’il n’a pas été autorisé à assister à leurs funérailles.
Incarcéré à la prison de Ghardaïa, Mohamed Abbas fait partie des nombreux militants mozabites arrêtés en 2015, dans la foulée des violences meurtrières dont la région du M’zab avait été le théâtre cette année-là entre Mozabites et Chaâmbas. Ils ont été condamnés à de lourdes peines de prison, alors que la défense n’a cessé de dénoncer une justice revancharde.
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