Le procès de l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, dans lequel est impliqué Saïd Bouteflika et Ali Haddad, entres autres, s’est ouvert, hier dimanche 10 octobre, au tribunal criminel de Dar-el-Beïda à Alger.
Lors de son audition, Said Bouteflika n’a pas manqué de faire allusion au contexte actuel, marqué par l’emprisonnement systématique de toute voie critique envers le pouvoir. (Le journaliste et correspondant de Liberté à Tamanrasset, Rabah Karèche, a d’ailleurs, été condamné, ce lundi 11 octobre, par la Cour de Tamanrasset, à une année de prison dont six mois avec sursis. Il devrait quitter la prison dans une semaine, après avoir purgé sa peine.)
Ainsi, Said Bouteflika a dit, selon une synthèse rapportée par le site Algérie 360 : »Nous avons été victimes d’insultes de la part de journalistes, mais nous n’avons jamais emprisonné personne». (Par nous, il entend, lui et l’ex-ministre de l’énergie, Chakib Khalil, NDLR).
Said Bouteflika a d’ailleurs ajouté concernant Khalil : « Chakib Khallil a été humilié dans le journal télévisé lorsque le procureur général avait annoncé violemment le mandat d’arrêt lancé contre lui et sa famille ». Et d’ajouter : « il n’a jamais poursuivi personne durant ses 20 ans de sa présidence, malgré les calomnies et les insultes qui l’on touché, lui et sa famille ».
Ça ose tout…ces voyous …ils donnent envie de gerber 🤮