« L’instruction à mon encontre a été faite sous l’égide d’un ministre de la Justice (Belkacem Zeghmati, NDLR) nommé à ce poste illégalement sur demande de Général Major Gaid Salah. La constitution est claire : on ne peut changer de gouvernement ou mettre fin à ses missions qu’après l’élection d’un nouveau président. Le chef de l’État n’a pas les prérogatives pour faire un remaniement ministériel ».
C’est ce qu’a déclaré ce dimanche 10 octobre, devant le tribunal de Dar El Beida, l’ex-ministre de la Justice, Tayeb Louh, évoquant, ainsi, un vice de forme qui s’il est pris en compte par le tribunal pourrait aboutir à se relaxe.
« Vous auriez du m’honorer dans ce tribunal que j’ai moi-même inauguré », a-t-il dit en tapant du point sur la table, rapporte la synthèse du site Shihabpresse.
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