Interrogé sur sa dernière décision de réduire drastiquement le nombre de visas accordés au Algériens, Macron a ouvertement assumé, selon ce que rapporte le site TSA, ce samedi 2 octobre, que les restrictions visent en premier lieu les responsables algériens.
« Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement », a-t-il répondu.
Ce qu’il convient d’appeler « la crise des visas » était jusque-là le dernier acte d’une longue série de tensions entre les deux pays.
Mardi 28 septembre, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a annoncé la décision des autorités de son pays de réduire à 31500 le quota de visas à accorder aux Algériens pendant les six prochains mois, soit la moitié du total délivré durant la même période de l’année 2020.
Le lendemain, mercredi 29 décembre, l’ambassadeur de France à Alger, François Gouyette, est convoqué au ministère des Affaires étrangères.
Dans les us diplomatiques, la convocation d’un ambassadeur n’est pas un fait anodin.
La crise ne devrait pas en rester là, car Macron n’a pas fait qu’enfoncer le clou sur la question des visas.
Je suis pour cette restriction, quand un directeur d’hôpital s’y rend pour des soins…, alors que des brûlés graves qui ont reçu l’aval du président pour des transferts et qu’une certaine administration s’y oppose farouchement, il n’y a pas photo.