Le lycée Houari Boumediene, situé à l’ouest de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, vient de diffuser sur sa page Facebok une note d’information pour le moins étrange. Cette dernière liste une série de vêtements et d’accessoires interdits par l’établissement.

Ainsi, pour les filles, elles n’ont pas à se maquiller et à porter des tenues jugées « serrées ». Tandis que l’accès à l’établissement secondaire pour « les garçons portant des pantalons troués est strictement interdit », indique la note d’information. L’établissement précise, par ailleurs, que les coupes de cheveux «bizarre» ne sont pas autorisées.
L’ambiguïté qui ouvre la voie à toutes les dérives…
Plusieurs observateurs relèvent que la note est pour le moins ambigüe. « qui valide « le degré de serrage » d’un vêtement. Qu’est-ce qu' »une coupe de cheveux bizarre » ? Comment vérifier le maquillage sur le visage des lycéennes ?
Une ambigüité qui laisse, ainsi, à l’appréciation du contrôleur le renvoi ou l’accord d’accéder en classe, avec ce que cela suppose comme abus et le type de chantage que pourrait permettre ce type de pouvoir aux mains d’agents souvent mal formés travaillant avec des jeunes filles.
D’autant que la note explique que « les lycéennes qui ne respectent pas ces interdictions ne seront pas autorisées à accéder à l’établissement ».
Le commentaire :
L’auteur Mouna Bekkis a laissé un commentaire sous l’article relayé par le site TSA :

Une allusion aux tenues dites « islamiques » importées d’orient d’origines juives appelées Frumka que les lycéennes algériennes de plus en plus mettent sans jamais être mentionnées comme vêtements non désirables dans les établissements scolaires algériens.

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