Après avoir contribué à fermer le pays à toute vie sociale avec la fermeture des bistrots, des salles de cinéma, de théâtre; le harcèlement des femmes non-voilées. Après avoir rendu l’atmosphère de leur pays irrespirable au nom d’une religiosité pathologique; c’est vers l’Espagne, la porte de l’UE et non un pays appliquant la charia qu’ils prennent la fuite.
Ainsi, Liberté rapporte que plus de 900 harraga ont été interceptés, cette semaine, par les gardes-côtes espagnols. Le chiffre réel, selon le quotidien, serait deux fois plus important, soit 1800.
Les dernières 72 heures, soit du vendredi à dimanche derniers, plus de 80 embarcations sont arrivées dans les eaux d’Almeria, de Murcie, d’Alicante et des îles Baléares transportant plus de 1 000 personnes dont la grande majorité de nationalité algérienne.
Des chiffres qui résument trois jours qui ont vu les harraga débarquer en force sur les côtes espagnoles et rapportés sur la page Facebook de Francisco José Clemente Martin, membre du Centre international pour l’identification de migrants disparus (CIPIMD).
Celui qui travaille depuis deux ans à la collecte d’informations sur les migrants clandestins, particulièrement les Algériens et les Marocains, affirme que ces chiffres ne concernent que les passagers des patera interceptés ou secourus par le Service maritime de la Garde civile (gardes-côtes) espagnole. Il estime, en outre, que le nombre des harraga qui n’ont pas été arrêtés dépasse facilement les 500.
Francisco José Clemente Martin alerte aussi sur la disparition de plusieurs embarcations, expliquant que l’ONG CIPIMD est en attente soit de confirmer leur chavirage, soit leur arrestation sur la terre ferme.
“Depuis, nous avons appelé le Service maritime à 17 occasions pour alerter sur des embarcations dérivant sans carburant ou présentant des voies d’eau”, écrit-il à ce propos.