Ayant constaté que l’argent des hommes d’affaires et anciens dirigeants planqués dans les paradis fiscaux, ne pourra jamais être récupéré, les autorités ont fini par proposer, la semaine écoulée, de négocier. Grâce, amnistie, réduction de peines sont ainsi au menu et le projet est discuter au parlement.
Une première offre vient d’être faite par l’ancien Directeur général de la résidence d’État du « Sahel », Hamid Melzi. Ainsi, la presse rapporte que lors de sa prise de parole, à l’issue de son procès ce dernier a déclaré qu’il possède « 113 millions de dinars » sur son compte bancaire (500.000 euros).
Une déclaration qui sonne dans les oreilles de nombreux observateurs comme « une offre » pour négocier les 7 ans de prison auxquels a été condamné, le 15 septembre, par le tribunal de Sidi Mhamed ce fonctionnaire dont la fortune est estimée par la presse à 700 milliards de centimes (4 millions d’euros).
Les peines prononcées à l’encontre de ceux qui ont du mal à la patrie sont 1000 fois inférieures au préjudices subits par la patrie et le peuple.
Il faut penser au 1, 5 millions de martyrs qui se sont sacrifiés pour la patrie, aux familles décimées par la guerre, à ceux qui ont servi la patrie loyalement et partis en retraite une main devant et l’autre derrière. Sans ça, je resterai à vie contre ce régime d’incapables et de racistes envers les leurs.