“Cette femme demi-mondaine…”: Benmesbah répond et explose Kamel Daoud !

L’artiste peintre Djaafar Benmesbah répond à la dernière chronique, datée du 16 septembre, du journaliste Kamel Daoud intitulée : »Lutter contre le MAK une méthode à grands risques« .

Kamel Daoud, le Sisyphe du régime / Par Djaffar Benmesbah

Comme je l’ai écrit récemment, il arrive à la femme demi-mondaine de quitter son mari avec de lourdes méprises à son égard pour gagner le plus de faveurs possibles de son amant et de retourner coucher avec lui une fois l’amant financièrement saigné. C’est ce qui ressort des pitoyables interventions du chevaleresque écrivain, Kamel Daoud, depuis son retour à son foyer politique.

Il débarque dans l’opposition démocratique, soutenu d’une préface posthume d’un Albert Camus qui lui cède les ascenseurs de la franc-maçonnerie en lui léguant, à tout reproche, le rocher de Sisyphe. Voilà donc un appendice du système métamorphosé en un don Quichotte, type chic, qui semble voir le résistant kabyle se dresser devant lui en moulin à vent de la déraison.

Du statut d’écrivain privilégié des médias, français surtout, il passe à celui du saint-thaumaturge capable de guérir métaphoriquement de son « absurdité » la Kabylie qui -à bien lire ses écrits- cogite dans les ornières du nihilisme généralisé avec un sacro-sale désir d’enlaidir la « nation » qu’il suppose, à bien des égards, égratignée par le malentendu et la confusion provoqués par des « identitaires que l’exil confortable rend audacieux ».

Ses très éruptives chroniques, les dernières, le hissent de facto jockey de la fantasmagorie dans le cotillon burlesque d’une union simulée qui fait la mesure d’une pensée félonne et qui, paradoxalement, le dévoile bigrement névrotique dans la blancheur osée des sunlights de sa popularité. Ainsi donc, la contestation en Kabylie n’est pour M. Kamel Daoud qu’un bruit médiatique alimenté par le remous d’une secte qui risque de devenir une armée !

Il est des éloges dont en tirent profit autant ceux qui les font que les récipiendaires. L’État algérien est formé d’une charpente militarisée par le KGB, la récupération des écrivains est une stratégie quand la statique idée de corrompre est reléguée à une pauvresse option de recours.

Le clin d’œil de Kamel Daoud au sieur Tebboune, l’Arlequin de comédie qui fait office de chef de l’État, répond de la bêtise de l’esprit hautain en ces temps de grands bouleversements où tout un État va à vau-l’eau. M. Kamel Daoud, propose au régime une sortie de la crise des plus honorables -juge t-il- avec juste une chronique aux jets de mots scintillants qui va, à coup sûr, sauver l’Algérie ! Quelle charité !

Jusque-là, ce n’est pas la pire des dérives que l’on constate dans ses écrits. Il se permet l’outrecuidance de demander à la Kabylie de renoncer au devoir de mémoire. Décidément, là où l’ignoble islamo-baathiste Naima Salhi fait la vitrine de l’anti-kabyle, Kamel Daoud s’érige en entremetteur intelligent mais, qui force la déception, hélas. Pourtant, il sait bien que ce régime de fot-en-cul ne peut mériter que le soutien de puterelles.

Encore une fois, l’imposture a choisi son camp.

Djaffar Benmesbah (Artiste peintre / Auteur / Chroniqueur) / 17 Juillet 2021


Chronique intégrale de Kamel Daoud



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