Cumulant les bilans négatifs depuis des dizaines d’années, du fait d’un management quasi-inexistant, la compagnie aérienne Air Algérie pensait se refaire une santé en augmentant les prix de ses billets après la réouverture des liaisons aériennes, fermées du fait du covid19.
Résultat : ces prix (les fort du marché) pratiqués par Air Algérie, n’ont pas pu répondre à ses espoirs de renflouer ses caisses.
C’est dés lors vers le trésor public qu’elle fait appel une fois encore. Ainsi, pour se relever la compagnie mise sur « une aide financière de la part des pouvoirs publics », rapporte la site Dzairdailly, qui évoque un lourd déficit budgétaire et un manque à gagner chiffré à plus de quarante (40) milliards de dinars. Ce qui fait craindre à Air Algérie de « ne pas survivre jusqu’à la fin de l’année si l’aide financière du gouvernement tarde », fait savoir le Directeur général par intérim d’Air Algérie. Amine Mersaoua. Ce dernier a illustré la détresse financière de son entreprise lors d’une réunion présidée par le ministre des Transports, Aïssa Bekka et qui s’est tenu jeudi, au siège du département ministériel du dernier cité.
Une énième aide qui comme les autres ne sera pas remboursée alors qu’une des solutions longtemps proposée par de nombreux observateurs consisterait à fermer les bureaux « fantoches » éparpillés un peu partout dans l’UE occupés par des enfants de hauts responsables du pouvoir algériens et qui coutent des fortunes en salaires, locations et entretiens. Et en devises sonnantes !
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