Étude : “Le salaire de l’Algérien a perdu 50% de sa valeur !”

« Le salaire de 2010 a perdu 50% de sa valeur en 2021 du fait des hausses des prix. »

C’est ce que conclut une étude comparative non exhaustive entre les prix moyens en 2010 et ceux en cours en 2021, répercutée par le président de l’association de protection du consommateur (Apoce), Mustapha Zebdi.

Commentant ce chiffre, le site TSA donne dans son édition de ce lundi 6 septembre, quelques images de ce chiffre.

Ainsi, écrit le site « Prenons l’exemple d’un kilogramme de lentilles dont la moyenne du prix est passée de moins 100 DA à 250 DA ; le prix du kilo d’haricots blancs passe de 160 DA à 270 DA. Quand le kilo de riz coûte aujourd’hui 150 DA en moyenne, il valait 80 DA il y a dix ans. Depuis un an, les prix des pâtes alimentaires ont connu des hausses vertigineuses, à la suite de la décision des pouvoirs publics de supprimer la subvention  pour le blé tendre et le blé dur destinés à la fabrication d’autres types de farines et de pâtes alimentaires et couscous, avant de la rétablir.

Le kilo de couscous, parmi les plats les plus consommés en Algérie, se vend actuellement à 170 DA alors que son prix était à un prix moyen de 90 DA. Les pâtes ont également vu leur prix bondir du simple au double, un demi-kilo coûte 75 DA au lieu de 40 DA.

Le quintal de semoule est passé de 2 500 DA à 4 500 DA. Une boite de lait en poudre qui coûtait 220 DA passe à 350 DA. La tomate industrielle de 500grs a vu son prix bondir de 160 DA à 250 DA.

Dans le registre des viandes, le constat est le même. De moins de 250 DA le kilo, le poulet est passé à 350 DA en moyenne (il se vend à plus de 400 DA/kilo depuis quelques jours, ndlr).

Les sardines autrefois souvent présentes dans les assiettes des Algériens se font maintenant de plus en plus rares, et entre temps le kilogramme s’est envolé pour atteindre 1.000 DA (avant de baisser à 500-700 DA), alors qu’il était en-dessous de 250 DA.

Il est très loin le temps où le kilo de sardine coûtait 100 DA. Boostée par la pandémie de la Covid survenue dès 2019, l’utilisation des produits d’hygiène et de nettoyage a augmenté et leurs prix ont connu des hausses importantes.

Les tarifs d’électricité, après que le gouvernement Ouyahia eut fixé des tarifs suivant trois seuils de consommation, pèse désormais plus cher dans le budget des ménages.

Ces derniers ont également ajouté d’autres ‘’charges’’ à leur budget comme les abonnements à Internet et les prix des smartphones, devenus indispensables. Tout comme le véhicule dont les prix ont plus que doublé en l’espace d’une décennie (2010-2021).

Un véhicule qui valait 700.000 DA en 2010 coûte aujourd’hui plus que le double, et encore il faut le trouver. Une étrangeté quand on sait que le véhicule qui a roulé pendant dix années voit normalement son prix baisser sensiblement.

Et depuis que les importations des véhicules neufs et le montage local de véhicule ont été suspendus, les prix des voitures d’occasion ont atteint des seuils inimaginables.

Et quand bien un citoyen a la chance de posséder un véhicule, les charges qui sont inhérentes à l’entretien grèvent le budget. Le prix d’un litre d’essence est passé entre 2010 et 2021 de 19 à 45 DA.

La hausse se répercute non seulement sur l’automobiliste, mais aussi sur le citoyen qui paie désormais plus cher le prix du transport.

Les charges liées au loyer ne sont pas en reste, puisque un loyer mensuel qui était de 8 000 DA en 2010, coûte aujourd’hui le triple. Même si Mustapha Zebdi parle d’une moyenne nationale de 14 000 DA en 2021, beaucoup de propriétaires sous-déclarent le prix devant le notaire pour éviter de payer les impôts sur le montant réel. Les soins chez le médecin privé coûtent également plus chers pour les malades qui paient 2 000 DA pour une consultation. »


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