Depuis plusieurs semaines on ne compte plus les décisions qui mettent à mal le discours du président algérien, Abdelmadjid Tebboune. De la gestion des incendies, à l’eau potable, en passant par la catastrophique gestion de l’oxygène médicale, du pain, de la sardine… « Comme une tentative de cumuler les frasques dans le bilan du président », commentent les observateurs.
Dernière en date, l’étrange décision du ministère de l’éducation de remettre en question l’enseignement de la langue Tamazight pourtant inscrit dans la constitution. Une démarche à haut risque et qui suscite une colère grandissante au sein de la population amazigh, qui organise déjà les ripostes. Ce, d’autant plus que le site TSA rappelle que « le 12 août, le président de la République Abdelmadjid Tebboune s’est adressé à la nation dans un discours improvisé pour mettre en garde contre les démons de la division, insistant sur la sacralité de l’unité nationale après des tentatives malsaines de récupérer l’assassinat du jeune Djamel Bensmaïl à Larbaa Nath Irathen (Tizi-Ouzou) pour frapper l’Algérie dans ce qu’elle a de plus cher, son unité et sa cohésion ».
Pour de nombreux commentateurs, « cette démarche du ministre de l’éducation, Abdelhakim Belabed ne peut que s’inscrire dans un scénario allongeant, un peu plus chaque jour, la longue liste des points noirs de la gouvernance Tebboune ».
A quelle fin ? Que se trame-t-il dans les coulisses du pouvoir ?
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