Si on ne s’en tient qu’aux chiffres officiels, fournis par le représentant du Ministère de la jeunes et des sports (MJS), Mohamed Djiraoui et rapportés par Liberté ce mercredi 25 août : “Du dernier trimestre de l’année 2018 jusqu’à cette année, le MJS a alloué une enveloppe de presque 392 milliards de centimes pour les différentes fédérations en vue de la préparation des athlètes aux JO de Tokyo et aux JM d’Oran ».
Malgré ces astronomiques chiffres l’Algérie aura fini bon dernier lors de sa participation au JO de Tokyo avec en tout et pour tout : « 0 médailles de toutes les couleurs et dans toutes les disciplines ».
Commentant ce bilan, le Comité olympique algérien représenté par la chef de délégation aux JO de Tokyo, à savoir Hassiba Boulmerka dit que « ce n’est pas la fin du monde ». Elle s’est même plein des critiques assurant qu’en France, en Italie ou en Espagne, les athlètes sont honorés même quand ils sont de parfaits loosers.
En terme de looser, le judoka algérien Fethi Nourine qui a bénéficié de plusieurs milliards de prise en charge, de primes et d’un séjour touristique au japon, s’est même permis de ne pas combattre sous prétexte que son adversaire est israélien. « Quand on sait que ce dernier n’est autre que Tohar Butbul (2e aux championnat d’Europe), on comprend que la Palestine aura été l’argument qui lui a évité la raclée… », commente la journaliste Mouna Bekkis. Et d’ajouter : »pour le consoler, les ulamas musulmans algériens lui ont remis une médaille d’or ! « Des savants sans brevets qui honorent un athlète sans médaille ».