Ce dimanche 22 août. Onze jours après l’assassinat du jeune artiste de Miliana, Djamel Bensmail. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a opéré un mouvement partiel au sein des directions centrales de la sûreté nationale.
« Un mouvement qui intervient sur proposition du directeur général de la sûreté nationale, et qui touche sept directeurs centraux », précise le communiqué de la DGSN rapporté par TSA.
Ont ainsi, été nommés :
- Le contrôleur général de police Adjouadi Mohamed, au poste de chef de cabinet du directeur générale de la sûreté nationale.
- Le contrôleur de police, Saidani Tahar, au poste de directeur des renseignements généraux,
- Le contrôleur de police Said Si M’hand, au poste de directeur les ressources humaines au sein de la DGSN.
- Le contrôleur de police Daoud Mohand Chérif, au poste de directeur de la sécurité publique.
- Bouraoui Abdelhak, au poste de directeur de la police générale.
- Saleh Makhlouf, au poste de directeur de la police des frontières.
- Benkhlifa Azzedine, au poste de directeur de l’administration générale de la DGSN.
A rappeler que le communiqué de la DGSN n’évoque aucun rapport avec l’affaire de l’assassinat du jeune « Jimmy ». Mais plusieurs observateurs n’ont pas manqué de rappeler la troublante, voire suspecte attitude des policiers qui ont livré leur suspect à la foule sans la moindre résistance.
Ces derniers n’ont non seulement pas pensé à emmener leur suspect vers un autre commissariat, mais n’ont ni usé de mégaphone pour engager des pourparler avec la foule en colère, ni même usé de tirs de sommation pour la disperser. Ces préposés à la sureté publique ont tout simplement remis le suspect à une foule composée d’habitants qui avaient perdu familles, proches et biens, à qui on avait dit qu’il s’agissait du pyromane qui était à l’origine de leur malheur.
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