Le site Algérie Focus rapporte dans son édition d’hier lundi 16 août que les avocats Touati Lahcen, Bournan Hasna, Boutraa Ibrahim et Zouaoui Mohamed, Adel Ismail, Jabali Tariq et Ben Jaber Nabila ont demandé dans une lettre, au président de la République, d’agir conformément à ses prérogatives constitutionnelles pour réactiver la peine de mort en Algérie.
Le groupe d’avocats estime que certains crimes ayant secoué la scène algérienne dernièrement, ont démontré l’inanité de la réforme du Code pénal, notamment dans sa section relative au gel de la peine de mort.
Une demande d’autant curieuse que jamais un avocat algérien n’a demandé la réactivation de la peine de mort contre les crimes et massacres collectifs commis au nom d’Allah par les islamistes algériens durant toute une décennie (90).
Pour certains commentateurs, ayant eu vent du profil de ces avocats, il ne fait aucun doute que tous appartiennent à la même famille idéologique. En effet, le site rappelle que certains de ces avocats faisaient partie d’un autre groupe ayant, auparavant, adressé une missive au chef de l’État lui demandant de classer les mouvements MAK, parmi les groupes terroristes. Un mouvement politique n’ayant enregistré aucun acte de violence ou de destruction et encore moins de terrorisme, ni en Algérie, ni ailleurs dans le monde depuis sa création il y a 20 ans.
Le commentaire…
« En somme ces avocats donnent un permis de pendre. Il suffit pour cela de juste apposer la mention MAK, dans n’importe quel dossier, pour passer l’accusé à la corde. Un genre de condamnation à la carte, selon celui qui sera au bout du fil du juge lors du procès », commente l’auteur Mouna Bekkis.
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