Hier mardi 10 août, le chroniqueur du Soir d’Algérie, Hakim Laalam vendait pour le compte du régime les bienfaits de l’autorisation d’acheminement des dons. Si la forme de la chronique était comme à son habitude, légère, fraîche, voire drôle… le fond lui, n’a échappé à personne : une opération SAV au profit du régime.
« Mais pour autant, faut-il s’offusquer lorsque ces mêmes autorités, du moins leur démembrement diplomatique en France, insistent pour que les aides de la diaspora se fassent dans un cadre organisé ? », s’interroge-t-il.
Et d’ajouter : » La générosité formidable de nos concitoyens installés à l’étranger doit-elle enjamber les règles sanitaires, jouer à saute-moutons par-dessus les lois ? Si l’on considère que du matos médical n’est pas sujet, ne doit pas être sujet à un acheminement certes rapide, certes urgent, mais tracé, contrôlé et surtout évalué comme conforme à l’apport de santé qu’il est censé apporter aux malades, qu’on nous dise alors clairement d’accepter sans broncher que cette p… de portion de pays soit une auberge espagnole. Qu’on peut, sous le label de la solidarité, tout y fourguer ! Le B… total, quoi ! »
La chroniqueur écrit même que sans l’intervention de l' »État », la solidarité citoyenne n’est rien de plus qu’une « entourloupe politique » et un « moyen sournois de divisions ».
Malheur ! dans la soirée de mardi 10 août, les livreurs de thé le lâchent. La p… d’autorisation est annulée par ceux-là même à qui il donnait quitus. Le B… total, quoi ! Comme quoi le thé auquel ont accès certains algériens ou dzediens, faut aussi le consommer avec modération…
Mouna Bekkis, Le 11 août 2021
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