Dans son édition de ce jeudi 29 juillet, le site TSA rapporte qu' »à l’heure où l’Algérie affronte une flambée des plus meurtrières de la pandémie du covid-19, de nombreux spéculateurs en profitent pour s’en mettre plein les poches, en louant ou vendant bouteilles et concentrateurs d’oxygène à prix d’or ».
Achetées autour de 30.000 dinars dans des centrales de production d’oxygène, ces bouteilles sont vendues jusqu’à 6 fois leurs prix. Un trafic qui prend de l’ampleur à mesure que la courbe des contaminations et des morts grimpe.
Le site attire l’attention sur le fait que certaines de ces « charognes » « ont même pris le soin de publier leurs numéros de téléphone sur Internet.
« Un simple obus d’oxygène de 10 litres qui coûte 30.000 DA s’est vendu hier à 150.000 DA ! Les spéculateurs n’ont aucune pitié », révèle au site Nabil Mouhoub, membre de l’association comité Krim Belkacem, Telemly (Alger).
Autre élément, rapporté par la même source, l’indisponibilité de ce produit au niveau l’usine de production d’oxygène de Oued Moussa. « Ce matin, je me suis rendu à l’usine de production d’oxygène de Oued Moussa. On m’a renvoyé. Motif : plus d’oxygène disponible », dit-il.
Un témoignage qui fait dire au commentateurs que les spéculateurs agissent en réseau avec la complicité des usines de production.
Et la question récurrente sur les diverses pages internet : »alors que les spéculateurs ne se cachent même pas, que leurs numéros de téléphone sont disponibles sur le net, que les usines de production d’oxygène avouent vendre leurs produit en gros à des revendeurs, pourquoi aucune enquête n’est enclenchée ? Et pourquoi aucun de ces spéculateurs n’est inquiété ? ».
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