Si hier mercredi 28 juillet 2021, le bilan officiel du ministère de la Santé a fait état d’un pic record qui frôle les 2000 cas (1927) de contaminations au covid19, avec un record du nombre de décès (49), le professeur Reda Djidjik, chef de service d’immunologie au CHU de Beni Messous, estime ce chiffre bien au-dessous la réalité. Dans une vidéo publiée le 27 juillet, par le journaliste Ahcene Chemache, ce spécialiste indique qu’au vu de la situation, « il faudrait probablement multiplier ce chiffre par 30 », soit pas moins de 60.000 infectés !
Le 9 juillet déjà, Pr Djidjik avait révélé dans une intervention à Radio Sétif que » la situation épidémiologique en Algérie est préoccupante, et nous attendons cette vague depuis des mois ». Une alerte (une autre) pas prise en compte du fait qu’aucune disposition particulière n’a été décidée par les autorités. Notamment pour la gestion de l’oxygène qui, la nature ayant horreur du vide, s’est retrouvée entre les mains du marché noir, qui jouit de son côté d’une incroyable impunité.
En effet, de nombreux juristes s’étonnent de ne pas voir appliquer des lois d’expectation à cette exceptionnelle situation contre les spéculateurs dont l’activité entraine la mort ! Plusieurs acteurs de la société civile, dont l’auteur et journaliste Mouna Bekkis avaient, au courant de la semaine, appelé à l’application d’une peine plancher de 20 ans pour toute spéculation sur un produit ou matériel ayant un rapport avec le covid19.
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