Corruption, banqueroute économique et crises diverses… « Les islamistes au pouvoir en Tunisie nous auront tout fait », écrit un tunisien dans un post facebook.
Activant l’article 80 de la Constitution, le président tunisien Kaïs Saïed a pris, au soir du 25 juillet, la tête de l’exécutif. Il a limogé le Premier ministre Hichem Mechichi, suspendu les travaux du Parlement pour un mois – une mesure légale – et levé l’immunité de certains députés poursuivis en justice. Une décision lourde qui répond au contexte tunisien, marquée par des manifestations contre le gouvernement et le parti islamiste Ennahdha (principal parti au Parlement, dirigé par le président de la chambre Rached Ghannouchi).

Il n’aura pas fallu plus d’un premier commentaire en faveur du parti islamiste (frères musulmans) Ennahada pour que les autorités décident de fermer la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera. « Hier lundi, des agents de police ont fermé le bureau de cette chaîne pro-frères musulmans et expulsé tous les journalistes sur place », rapporte le presse locale.
Makri appelle l’état algérien à intervenir !
Outre les qataris, le parti islamiste Tunisien Ennahda a également eu le soutien de l’un des représentants des « Frères musulmans » en Algérie, le président du parti MSP, Abdrerezak Makri.

Hier lundi, ce proche du Qatar et de la Turquie d’Erdogan, a explicitement demandé via un communiqué publié sur sa page facebook, à l’État algérien de « soutenir les institutions tunisiennes légitimes » et à « condamner » ce que le mouvement islamiste qualifie de « coup d’État » en Tunisie.
Dans sa déclaration le parti de Abderrazak Makri « invite le peuple tunisien à s’accrocher à ses institutions légitimes, à refuser le coup d’État et à résoudre ses problèmes par le dialogue et le large consensus à travers les solutions constitutionnelles pour dépasser les divergences réelles ou fomentés ».
Le MSP, représentant du mouvement des frères musulmans en Algérie, invite également la communauté internationale et les organisations régionales et internationales à « condamner le coup d’État comme contraire à la légitimité et représente un danger pour la sécurité et la stabilité dans toute la région ».
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Un grand président ( ce qui n’est pas le cas en Algérie) avec des décisions fortes excluant de facto …………les islamistes . Le partage du pouvoir algérien a assez fait de dégats colatéraux pour éviter une unième crise à la Tunisie .Les islamistes algériens ont de beaux jours devant eux , instaurant ( avec la complicité du pouvoir ) des lois et des réglements qui frisent la bétise .Interdisant les plages , les shorts et bientot ……………..l’air qu’on respire .. LE FIASCO ALGERIEN
Les islamistes à l’échafaud cause de la gabegie nationale