“La permanence de l’Aïd suivie à 99.99%”: Religion et mensonges, la méthode Rezig !  

Comme il est de tradition depuis de nombreuses années, le ministère du Commerce annonce avec une certaine fierté un taux du respect du programme de la permanence des commerces de 99,99% durant le premier jour de l’Aïd el-Adha. Il a noté dans un communiqué rendu public que l’ensemble des commerçants et opérateurs ayant été désignés ont entièrement assuré cette permanence.


Or, écrit Le Soir d’Algérie dans son édition de ce jeudi 22 juillet, sur le terrain, la plupart des magasins étaient, hier, fermés durant la matinée, voire toute la journée. « À Alger, les citoyens peinaient à trouver un commerce ouvert. Certains ont dû faire plusieurs kilomètres pour trouver de l’eau minérale, du pain ou autres produits de large consommation », rapporte le quotidien.

Et de poursuivre : »Un scénario qui s’est répété dans la quasi-totalité des communes de la capitale.
Épicerie, supérette, boulangerie, et autres commerces nécessaires, la plupart de ces magasins n’ont pas respecté le mot d’ordre de la permanence. Ils ont célébré à leur manière la fête de l’Aïd el-Adha. Rideaux baissés durant toute la matinée du premier jour de cette fête religieuse, ils ont manqué l’appel de la permanence pour tout simplement s’occuper du rituel sacrifice du mouton de l’Aïd ».

La religion comme outil de régulation…

Pourtant, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations avait averti que «toute contravention expose son auteur aux peines stipulées par la loi». « Un discours folkloriques plus destinés à agrémenter les rapports qu’à être appliqué », explique sur le Web un commerçant d’Alger. Même le récurrent recours à la religion du ministre Kamel Rezig s’inscrit dans ce folklore.

En automne 2020, il avait brandi un argument de régulation qu’il pensait percutant. « Ne soyez pas comme les kouffars. Vous êtes des musulmans et vous devez vous comporter comme tels avec vos frères », avait-il lancé aux commerçants du marché de gros de Boufarik. Une séance de franche rigolade et ce n’est pas l’envolée des prix des produits alimentaires enregistrés durant cette même période de fête, avec des courgettes à 250 DA, qui le démentira !


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