« Ni projets de développement, ni hôpitaux, ni emplois, ni éducation… ». Le constat que font les populations du sud algérien qui n’en peuvent plus du délaissement et de l’absence de projets de développement, laissant une frange de la société algérienne sombrer dans la misère, est sans appel. Plusieurs villes, de cette région, ont connu ces derniers jours des manifestations pour certaines musclées et qui ne cessent de prendre de l’ampleur. À Touggourt (700 km d’Alger), les jeunes crient leur ras-le-bol en mettant le feu à la chaussée. Ils disent en avoir marre de voir des Walis et responsables parachutés défiler depuis l’indépendance, sans jamais rien concrétiser dans leur région.
La solution est pourtant aussi évidente que l’impossibilité de décider à partir d’Alger des besoins de populations vivant dans des villes et des régions à 1500, voir 2000 km, dans un pays de 2.3 millions de km2 ! La décentralisation demeure, selon les observateurs, la seule et unique solution à ce massacre qui dure depuis 60 ans. Une région, un premier responsable élu (gouverneur) avec un projet de développement pour sa région.
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