“Voitures de luxe, immobilier haut standing et… Paris” : Mokhtar Reguieg, le conseiller de Bouteflika devant le Juge…

Mokhtar Reguieg, ancien diplomate et directeur du protocole du Président déchu a fait l’objet d’une nouvelle inculpation. En effet, après son audition par le magistrat instructeur près le pôle pénal financier, ce lundi 21 juin dans le cadre de l’affaire du financement de la campagne électorale du Président Bouteflika pour un 5e mandat, il a été inculpé d’«enrichissement illicite».

La synthèse de cette audition rapportée par le quotidien El Watan, ce mercredi 23 juin, bien que manquant de détails, donne un petit aperçu du train de vie de ce haut fonctionnaires de l’État, notamment dans la ville Lumière, Paris. Immobilier haut standing, voitures de luxe et autres comptes bancaires en devises font, ainsi, partie de la panoplie des biens recensés par le Tribunal.

« Lui et Abdelkader Zoukh ont été entendus, durant des heures, par le juge d’instruction sur l’origine d’une longue liste de leurs biens (immobiliers, fonciers, monétaires et voitures de luxe) en Algérie et à l’étranger, avant d’être inculpés pour «enrichissement illicite» », écrit le quotidien.

Considéré comme l’un des plus proches collaborateurs de l’ex-Président et de son frère conseiller, Mokhtar Reguieg, ancien diplomate, avait été rappelé de son poste d’ambassadeur à Rome pour diriger le service du protocole à la Présidence durant près de 15 ans.

En mandat dépôt depuis 16 mois…

Rappelons que Mokhtar Reguieg est en détention provisoire depuis 16 mois, dans le cadre d’une affaire de corruption ayant éclaboussé le minotier Hocine Metidji (en prison), PDG du groupe éponyme, spécialisé dans les produits céréaliers et les semouleries et ex-vice-président du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Son nom avait été cité par Ali Haddad, lors de son procès, comme étant un des financiers de la campagne électorale pour le 5e mandat du Président Bouteflika. Il avait été  placé en détention avec des membres de sa famille, l’ancien PDG de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et de nombreux autres fonctionnaires de l’État pour «fuite de capitaux vers l’étranger», «blanchiment d’argent», «financement illicite de la campagne électorale», «complicité de dilapidation de deniers publics», «trafic d’influence sur des agents publics dans le but d’obtenir d’indus avantages» et «violation de la réglementation des marchés publics».


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