Dans son édition de ce dimanche 20 juin, le quotidien El Watan révèle que le sujet de mathématique proposé à l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM) est le plagiat d’un ancien sujet de mathématiques datant de la session 2010 du Brevet de fin d’études en France.
Pire, la dernière question a été mal traduite, ce qui la rend indéchiffrable et donc impossible à résoudre. « Pédagogiquement parlant, dans la dernière question, qui vaut 8 points, la présence d’un graphe est obligatoire », écrit le quotidien.
«C’est une traduction presque mot pour mot qui nous a induits, nous, professeurs, en erreur. Nous avons essayé de nous regrouper et faire les corrections, nous nous sommes retrouvés avec des méthodes de résolution différentes. Idem pour les résultats. De plus, avec l’absence du schéma, c’est difficile pour un collégien de cerner l’exercice. Franchement, nous sommes dans l’embarras, surtout que nous nous apprêtons à la correction», a révélé au quotidien Souhila, enseignante de mathématiques au CEM Larbi Tebessi à Blida.
Effectivement, en comparant les deux sujets le plagiat est visible. Selon un inspecteur de l’éducation à la retraite, interrogé par le quotidien. Pour ce dernier, le problème n’est pas dans la copie du sujet français, mais dans la formulation de la version DZ. «En plus de l’absence du schéma, qui est une faute stratégique grave, la conception pédagogique du sujet est fausse, ou du moins induit en erreur l’élève».
Conséquence logique de la loi de l’impunité
Malgré le tollé et l’ébullition des réseaux sociaux, le ministère de l’Éducation nationale peine à sortir de son silence habituel. Il en a fait de même pour l’incroyable erreur dans le sujet de langue française de l’examen de 5e année primaire. Pour rappel, dans la partie expression écrite et dans un tableau énumérant une série de catégories grammaticales, appelé «boîte à outils», les noms « jardin, cabane, maison, niche et forêt » ont été classés dans la colonne dédiée aux adjectifs.
«C’est le résultat logique de la loi de l’impunité. Depuis déjà quelques années, les erreurs dans les examens officiels font fureur, sans pour autant qu’il y ait de décision ou d’action pour sanctionner celui qui s’est trompé et éviter la répétition de ce genre d’incident», s’indigne Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef).

Faut balayer la langue arabe improductive et te venir à l’enseignement bilingue français et arabe en première langue au collège …sinon c’est partie pour des siècles de gabegie