
C’est ce qu’écrit sur sa page Facebook l’islamologue Said Djabelkhir dans un post daté de la nuit de mardi à mercredi 16 juin. Une réflexion qui tombe en pleine recrudescence d’attaques racistes contre les Kabyles émanant d’islamo-arabophiles algériens, parmi lesquels on compte de hauts fonctionnaires et responsables de l’État, à l’instar du chef du parti islamiste Abdelkader Bengrina et le sénateur Abdelwahab Benzaim.
Ainsi, bien que l’idéologie de l’état algérien veut que l’algérien est arabe (donc assimilé à un peuple asiatique, il n’en demeure pas moins que l’algérien reste un Amazigh, donc un Africain. Et ce, malgré la force de persuasion que peut avoir la religion pour vendre l’arabité. Dés lors, que l’arabe soit « la langue du Coran et du paradis » ne change rien au fait que l’algérien reste un Africain. Ni la langue ni la religion n’ont le pouvoir de changer l’ADN ou la géographie d’un peuple.
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