S’agissant, de la religion et des prières qu’imposent aux élèves de nombreux « enseignants » au niveau de plusieurs établissements scolaires durant les cours de modules scientifiques, un bénéfice certains continue à faire de ces « enseignants » d’heureux commerçants. En effet, les retards et difficultés d’assimilation qu’accusent les élèves sont compensés au titre de cours de soutiens… payant !
Dans son édition de ce dimanche 13 juin, TSA rapporte qu’à l’approche des examens nationaux (BEM et BAC), la cadence des cours de soutien s’accélère et avec elle les excès avec des tarifs qui vont du simple au double.
Ainsi, il n’est pas étonnant de voir pulluler des garages où s’entassent des dizaines d’élèves dans des conditions aléatoires.
« Dans une école à Alger, on se retrouve à 50 par classe pour 5.000 dinars par mois pour chaque élève. Il n’y a aucun respect des mesures sanitaires. À l’intérieur, impossible de se concentrer », raconte une élève qui prépare son BAC.
Dans d’autres écoles informels, c’est-à-dire sans autorisation d’exercer, les classes sont moins surchargées, mais les tarifs sont exorbitants : 2500 à 3000 la séance de deux heures pour chaque apprenti dans des classes d’une trentaine d’élèves.
Un fait que confirme Boualem Amoura du syndicat Satef. Pour ce dernier c’est « la cupidité de certains enseignants appâtés par le gain », qu’il met en cause.
Il n’ira toutefois pas jusqu’à évoquer ces séances de religion qui sont donnés aux élèves en lieu et place de cours de math ou de physique. Ce qui fait prendre du retard aux élèves en leur créant des difficultés d’assimilation, qui du coup les poussent dans ces garages insalubres pour payer des cours qu’ils sont sensés avoir gratuitement via l’école de la république !