Un candidat aux élections législatives algérienne de l’ouest du pays, un certain Ahmed Boussaid, fait particulièrement parler de lui. Et pour cause :
Il était, ainsi, un farouche opposant avant l’élection présidentielle de 2019. Parmi les publications qu’on peut retrouver sur sa page, la citation de l’écrivain et journaliste Britannique Georges orwell. Ainsi, en orwellien convaincu, il avait écrit : « Un peuple qui élit des corrompus, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime! Il est complice ».

2021, il est candidat aux élections législatives et annonce sa candidature en évoquant un verset du Coran. Il écrit : « Louange à allah le miséricordieux. Allah dit dans son livre saint dans la Sourat AL ANFAL – Si Allah voit le bien dans vos cœurs, il vous arrivera du bien… – »

La religion semble bien inspirer ce candidat puisque toutes ses publications adoptent un discours aux formulations ultra-religieux : « barak allah fik, djazak allah khayran, amin ya reb al alamin… etc. »

Pour pousser plus loin sa religiosité, il a même, le 8 mai, rendu un hommage à un dignitaire religieux saoudien décédé le même jour.

Le discours religieux aura été le point central en commun des programmes de tous les candidats à cette élection, qui comme l’avaient prédit certains commentateurs augure d’un parlement islamiste et partant non sujet aux critiques sous peine de se voir poursuivi pour « atteinte à l’islam », selon l’article 144 Bis du code pénal algérien.
Quels blaireaux tous ces politiques