Dans son édition du soir, El Watan rapporte, ce jeudi 5 mai, que 57 enseignantes, tout cycle confondu, ont quitté la ville par avion, 38 autres ont pris le risque de faire le voyage par route, jusqu’à Adrar (770 km en grande partie en piste), dans des camions, et 20 autres sont parti mercredi dernier, fuyant le climat de terreur, qui règne depuis l’agression menée en pleine nuit, contre neuf institutrices à l’intérieur de l’école N°10 de Bordj Badji Mokhtar, où elles enseignent.
Tous les syndicats de l’éducation ont décidé d’arrêter les cours dans tous les établissements de la wilaya d’Adrar et de Bordj Badji Mokhtar, et d’organiser des rassemblements de protestation tous les jours de la semaine, jusqu’à ce que le ministre de l’éducation se déplace sur les lieux. Dans le cas échéant, ils annoncent le boycott de tous les examens.
Commentaires du Net
Ces personnes sont le produit du système éducatif primaire et sclérosé dominé par des idéologues islamistes ,eux même ignorant des valeurs de l’islam universalistes ,ouvert et tolérant. Et qui ont endoctriné des générations de jeunes dans l’idéologie salafiste et wahabiste ,totalement incompatible et étrangère à notre propre islamité. Nous devons retrouver nos propres valeurs et notre identité plurielle riche de sa diversité et de sa tolérance , en renouant avec notre histoire et nos racines .
L’Algérie authentique (le mot est galvaudé mais j’entends par là l’Algérie d’avant le wahabisme) ne peut revenir que si l’école et la culture sont repris en main. Quand on y repense, c’est la destruction du cinema (avant les années 90), la caporalisation de tous les secteurs culturels, l’arabisation sans préparation (imposée par des illuminés téléguidés par les ennemis de la langue arabe) et la promotion de programmes tv nauséabonds qui ont participé à cette « bigotisation » de la société. Il est vrai que pour dominer, rien de tel qu’un peuple qui ne pense pas mais qui consomme. Reda, où sont passées les années 80?
Un asile à ciel ouvert construit à l’aide de l’école FAWDHAmentale avec un zeste d’injustice social mélangé à l’endoctrinement religieux ,un vrai cocktail explosif.
L’Auteur et Journaliste Mouna Bekkis écrit :
« Terrible, le produit des programmes scolaire que ces OUSTADA donnent aux enfants à longueur d’années. Elles découvrent le produit des idéologiques scolaires qu’elles enseignent aux générations de zombies qu’elles forment dans leurs établissements ! »
L’école algérienne, cette usine de fabrique de terroristes…
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