« Elle l’ont cherché ». « Elles ont laissé leurs maisons, pour aller travailler. Ces Hommes ont eu raison de les violer ».
Au delà des ignobles viols perpétrés sur des enseignantes dans la ville de Bordj Badji Mokhtar, ce sont les commentaires « orduriers » qui ont suivi sur les réseau sociaux sous le silence de la société qui auront suscité l’indignation, et qui aussi révèle le visage hideux et l’état de déliquescence de la société…
L’auteur Amin Zaoui écrit :
Halte à l’agression des femmes. Les monstres misogynes sont de retour à Bordj Badji Mokhtar. 10 enseignantes, résidentes dans un logement de fonction au niveau de leur établissement scolaire, pendant la nuit du 16 au 17 mai 2021, à deux heure du matin, à Bordj Badji Mokhtar, étaient atterrées par l’intrusion de quatre bourreaux menés d’arme blanche, pendant plus d’une heure, elles ont subi humiliation et agressions sexuelles… Et cet acte n’est pas le premier de son genre.
Je dénonce cet acte ignoble et barbare. et j’exprime ma solidarité indéfectible avec ces enseignantes et avec toute femme victime de féminicide. Et je demande une sanction sévère à ces agresseurs et à leurs commanditaires. Et afin que nul n’oublie: cet acte abject et criminel nous rappelle celui de Hassi Messaoud, perpétré il y a quelques années.
Mais ce qui est révoltant et triste, en plus, ce sont les graves commentaires féminicides des misogynes sur les réseaux sociaux, diffusés en toute liberté et sans poursuite judiciaire et dans le silence complice de la société.
Le journaliste Hakim Laalam écrit :
Passé le premier choc né de l’agression des enseignantes de Bordj-Badji-Mokhtar – choc qui n’est pas vraiment passé et ne passera jamais – le deuxième choc produit par les milliers de commentaires odieux, orduriers et criminels de « compatriotes internautes » moquant ces femmes et se félicitant de leur sort terrible.
Première réflexion à l’issue de tout cela, même si le terme « réflexion » me semble quelque peu présomptueux : quelle serait l’issue d’un scrutin « démocratique » dans ma Dézédie, aujourd’hui, en l’état actuel de délabrement sociétale et de représentation majoritaire de l’avenir? J’ai peur de la réponse …
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C’est le constat d’échec d’une société schizophrène, autiste, qui a oublié de s’occuper de ses enfants, paumés, perdus, qui errent entre la rue et la mosquée qui les abreuvent d’approximations et de mensonges.
Tout est à faire!!
Un pays en déliquescence….par la faute de gouvernants sans âme patriotique et comme l.expérience de visu le monde , à la moindre occasion fuient leur responsabilité et s.accordent des privilèges dans d.autres cieux plus cléments avec l.argent de leur magouille…pleure Ô pays bien aimé
Voilà ou nous mènent la politique de Djabellah, bengrina, makri et les séquelles de abbas Madani et Ali Belhadj. Avec la complicité des tenants du pouvoir , nous ne savons ce que nous réserve l avenir . Sûrement pas en bien.