Le chroniqueur du Soir d’Algérie, Hakim Laalam livre dans sa chronique de ce dimanche 15 main, une comparaison de la manière de gouverner de l’actuel régime de Tebboune et celui précédent de Bouteflika…
Hakim Laalam, le 15 mai 2021
» (…) Reproduire les séances de la grande prière du vendredi d’Aïd avec des officiels affublés du burnous, ce n’est pas franchement un gage que la République veut en finir avec les schémas du passé et laisser la religion circonscrite au périmètre du tapis de prière de chacun.
Passer plus de deux ans sur le dossier de l’industrie en ne servant que des feuilles de route sur les importations de voitures touchées, retouchées, « stabylotées » mille et une fois, ça ne fait pas une relance économique.
Venir redire en 2021 que cette année, les marchés seront enfin approvisionnés et les prix stabilisés, c’est juste reproduire, copier-coller le discours produit ces 20 dernières années, voire plus loin encore dans les temps de l’incohérence de gouvernance.
Et je pourrais aligner sans fin les exemples en incohérence. Le temps est venu de se délester de ses peurs, de ses pesanteurs et des pressions conservatrices et religieuses.
Le temps nouveau s’il doit sortir de sa chrysalide ne peut pas être celui du procès de Djabelkhir ou de Bouraoui ou de tous les autres manifestants qui ne sont pas tous téléguidés à partir du four à viennoiseries et de la NED.
Sinon, alors, c’est que nous reproduisons tous les cauchemars d’avant. Et à mon modeste niveau, face aux cauchemars, je n’ai que le thé à fumer pour rester éveillé ».
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