Dans son édition de ce samedi 15 mai, Liberté rapporte qu’un an et demi après sa finalisation par l’ex-ministre de la Justice Tayeb Louh (actuellement en prison), la convention algéro-française portant sur les extraditions est entrée en vigueur. Elle a été publiée au dernier journal Journal officiel paru cette semaine, après sa ratification par le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune.
D’emblée, la convention dit clairement qu’elle interdit l’extradition pour des motifs politiques. Le texte précise, ainsi, que l’extradition est refusée si “l’infraction pour laquelle elle a été demandée est considérée par la partie requise comme une infraction politique ou connexe à une infraction politique”.
Seul cas exeptionnel à cette “interdiction”, le texte permet l’extradition des personnes qui seraient coupables d’avoir attenté “à la vie, à l’intégrité physique d’un chef d’État ou des membres de sa famille”.
Peuvent également être extradées les personnes ayant commis des “infractions, notamment celles à caractère terroriste, à l’égard desquelles les parties ont l’obligation, en vertu d’un accord multilatéral, d’extrader la personne réclamée ou de porter l’affaire devant leurs autorités compétentes pour qu’elles décident de la procédure à suivre”, indique la convention.
En définitive, cette convention cible juste les activistes politiques qualifiés de terroriste, mais pas de responsables comme l’ex-ministre de l’Industrie, Abdesselem Bouchouareb qui a pillé des centaines de millions de dollars et en a dilapidé autant en projets qui auront ruiné l’Industrie algérienne.
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