Aussi incroyable que cela puisse paraitre, même le grand groupe parapétrolier américain Halliburton n’a pas résisté à l’argent facile algérien. Ainsi, la jointure algéro-américaine créée par Sonatrach et la compagnie Halliburton sous le nom de BRC a encaissé des centaines de millions de dollars en raflant des marchés publics à mille lieux de l’objet social de ce partenariat.
Le procédé
Le procédé était somme toute simple : BCR raflait des marchés dans divers segments, Puis les sous-traitait à des entreprises locales ou étrangères avec une marge de bénéfice fixée à 185% !
Un bénéficie qui était par la suite partagé entre Haliburton et la bande mafieuse qui faisait office de gestionnaires des affaires publiques en Algérie. Les deux noms directement cités étant l’ex-ministre de l’Énergie, Chakib Khalil et l’ex-PDG de BRC, Abdelmoumen Ould Kaddour. L’ombre des frères Bouteflika et bien d’autres encore dans divers institution n’étant pas à écarter.
Quelques marchés raflés par BRC…
Ainsi, pour maximaliser les bénéfice, on apprend que les sommes dégagées pour la réalisation de ses projets étaient systématiquement revues à la hausse. Des rallonges importantes étaient ainsi, ajoutées aux montants précédemment versés. Elles ont, par exemple, été réévaluées à 170% pour la construction des deux immeubles à Hydra, 132% pour la construction d’une piscine olympique et 100% pour la clôture et le terrassement d’un terrain à Aïn Benian.
Les treize contrats étudiés durant l’enquête menée révèlent les grandes sommes versées. En voici des exemples : de 4 100 888 893,14 DA versés pour la réalisation d’un parking restaurant, 5 155 961 090, 67 DA pour la construction d’une piscine olympique, 8 709 527 513, 80 DA pour la réalisation d’un complexe au profit des employés de la Sonatrach à Zéralda… À Oran, un projet accordé à un bureau d’études après concours national a été détourné au profit de la BRC, notent également les enquêteurs.
Le terrain de tennis La Madeleine…
Le réaménagement du terrain de tennis La Madeleine focalise particulièrement l’attention dans ces affaires puisque l’expertise menée a clairement démontré que l’édifice ne pouvait être restauré (non conforme à la réhabilitation) en fait et qu’il fallait au contraire le détruire et le reconstruire. La somme versée à la BRC pour sa rénovation était de 438 646 908, 96 DA. Pour mener les travaux, un nouveau contrat a été passé avec CC Group, de gré à gré toujours. Son montant s’élevait à 16 619 213 euros.
Le quotidien note enfin que « tous les faits rapportés ici constituent une partie seulement du dossier BRC dans lequel la Sonatrach s’est récemment constituée partie civile pour recouvrer ses droits ». « Une bien bonne blague quand on sait qu’Haliburton n’a pris que ce que la SONATRACH lui a permis de prendre, « Haliburton a agis en professionnelle. Elle n’a pris que l’argent qui lui était permis de prendre », commente la Journaliste et Auteur Mouna Bekkis.
tous ces bandits sont épargnés par les slogans des islamistes…ils bouffent dans la même marmite….les salopards…