La gestion idéologique des affaires a fait que de nos jours l’Algérie est le seul pays au monde dont la langue officielle n’est ni parlée ni compris par l’écrasante majorité de son peuple. Les mêmes qui ont imposé l’arabisation, 50 ans durant, veulent cette fois imposer la langue anglaise usant de la même recette : l’idéologie.
Or, sur le terrain pratique, un des problèmes évoqués par ceux qui y voient une nouvelle aventure, vient d’être relevé par le principal acteur de ce laboratoire de bricolage idéologique : le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique M. Abdelbaki Benziane.
Dans une déclaration rapportée par le site BuzzWeb, dans son édition d’hier samedi 11 avril, ce denier a ainsi, affirmé que « sur 62 000 enseignants universitaires que compte l’Algérie seulement 1000 maitrisent la langue anglaise et peuvent donner des cours en cette langue ». Soit, 98,4% !
Ce qui a emmené le ministre a faire un constat qui somme toute aurait pu être relevé si une étude avait été faite sur ce projet qui engage toute une nation et sa population. M. Abdelbaki Benziane a indiqué qu’il est nécessaire de former les enseignants pour qu’ils maîtrisent cette langue qui domine le monde de la recherche, et partant l’enseigner aux futurs étudiants universitaires.
Rappelons que lors de l’annonce de cette dynamique en 2019, le département de langue de l’université de Mila avait pondu en juillet de la même année, la toute première note écrite en anglais. Ainsi, dans un petit texte de 19 mots, il a été relevé pas moins de 3 erreurs !
Révélation – Université Algérienne Anglophone : Le Département des langues écrit en français et utilise le translate de Google !
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ça sera parfait….la boucle sera bouclée…..on formera au final des analphabètes trilingues ….
Urgent de dégager tous ces opportunistes ….