Le sort des étudiants de l’université de Batna 1 qui ont agressé des enseignants n’est toujours pas connu. Et ce, bien que le directeur de l’établissement, Pr Abdeslam Dif, ait assuré que « les étudiantes mises en cause seront convoquées devant le conseil de discipline ».
L’affaire est d’autant incroyable que selon la presse qui relaye l’information, c’est parce qu’ils ne leur ont pas permis de tricher à un examen que ces « étudiants-racailles » comme les qualifient les commentateurs, s’en sont pris physiquement aux surveillants.
Ce qui s’est passé…
Relayant les faits, le site ObservAlgérie indique dans on édition d’hier vendredi 10 avril, que le 6 avril, s’est déroulé un examen au niveau du département de langue et littérature amazighes de l’université Batna 1, lorsqu’une étudiante, prise en flagrant délit de triche, n’a pas hésité à agresser une enseignante chargée de la surveillance. Selon la même source, l’étudiante indélicate a commencé d’abord par crier à la face de l’enseignante, Meriem M., avant de passer à l’acte, en assénant à cette dernière des coups lui causant des blessures dans le dos.
Des blessures qui ont nécessité le transfert de la victime à l’hôpital, ajoute la même source qui a précisé que six autres enseignants, venus à la rescousse de leur collègue victime, ont subi, eux aussi, des agressions verbales et physiques de la part d’autres étudiantes, qui se sont « solidarisées » avec leur camarade tricheuse. Des scènes de violence qui se sont poursuivies durant plusieurs minutes avant que les responsables du département décident d’annuler l’examen en question.
Appel à exclure les coupables…
Devant l’ampleur de l’incident qui a ébranlé l’université de Batna, les enseignants du département de langue et littérature amazighes ont observé le lendemain (7 avril), un rassemblement en soutien à leurs collègues agressés, tout en décidant de suspendre la surveillance des autres examens programmés au sein de leur département.
Les enseignants de ce département ont également exigé l’exclusion des étudiantes coupables et dénoncent le climat d’insécurité dans lequel ils exercent leur travail. Les protestataires ont même exigé l’installation de caméras de surveillance dans leur département, pour mettre fin à l’insécurité y régnant et surtout pallier le manque d’agents de sécurité.
Pour ces enseignants, certains étudiants sont devenus une véritable source de violence, et ce qui s’est passé avec leurs collègues agressées n’est que le résultat du laisser-aller des responsables du département.
Lire aussi :
Laisser un commentaire