Dans une interview accordée au site TSA, hier lundi 5 avril, le Pr Kamel Bouzid jette un nouveau pavé dans la marre avec une révélation sur une pratique des plus abjecte, mais des plus lucrative aussi, à laquelle s’adonnent les responsable du secteur public de la Santé.
Ainsi, il dit ne pas comprendre « comment on peut confier à des directeurs, qui sont des bureaucrates, la lourde charge de décider qui fait la radiothérapie et qui ne la fait pas ».
Ces derniers, ajoute Pr Bouzid, n’ont pas tardé à « introduire le concept totalement aberrant selon lequel ne fait la radiothérapie que les habitants de la wilaya où est implanté le centre anti-cancer. Plusieurs exemples ont été enregistrés, en particulier à Draâ Ben Khedda (Tizi-Ouzou), à Adrar et à El Oued ».
Et de lancer : « Le Centre anti–cancer (CAC) appartient à tous les Algériens, et la grande hypocrisie, c’est que dans le secteur privé on ne vous demande pas où vous êtes né… mais un sachet plein d’argent : 600.000 DA est le prix d’une radiothérapie de la prostate ».
Un chiffre astronomique qui au-delà de l’hypocrisie dont parle Pr Bouzid est vu par de nombreux observateurs, comme un véritable business auquel s’adonnent ces responsables des Centre anti-cancer (CAC) publics et le secteur Privé…
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