Un tout nouveau scandale à SONATRACH pointe le nez et commence déjà à faire du bruit.
Ainsi, Abdallah Arar, PDG de Sotraz (la Société de transport d’Arzew – filiale de Sonatrach) est accusé de tout faire pour liquider cette entreprise de 1100 employés. Ainsi, selon les révélations du site Jeune Indépendant DZ, « le constat est implacable et est établi à la fois par les travailleurs, les représentants syndicaux et le Conseil d’administration ».
Ces derniers, pointe, en effet, du doigt leur patron, qu’ils accusent de faire volontairement le lit de la future faillite de l’entreprise! Pour eux : la raison est simple : « certains opérateurs privés de transport empochent des milliards grâce à l’état désastreux de Sotraz. Un état entretenu par le PDG ».
C’est justement en raison du refus systématique du PDG de rénover le parc roulant que Sotraz aurait perdu récemment un marché important avec la joint-venture algéro-omanaise d’ammoniac (Aoa), au profit d’une société privée de transports basée à Alger. « A travers cet exemple, on voit bien à qui profite le « crime », écrit le site.
Des procédés de mafieux et de « Baltagui »
Le site rapporte le témoignage de syndicalistes et d’emplyés qui relatent les procédés du PDG pour assoir s amain-mise sur tous esp ans de l’entreprise. Ainsi, ces derniers évoquent, entre autres, un climat de tension sociale savamment entretenu, des abus de pouvoir caractérisés, un train de vie opulent du PDG, des actes népotiques avérés, des licenciements abusifs, un management à la hussarde.
Pis, des employés révèle que ce responsable sévit « en cooptant des sbires à sa solde, parfois sous la contrainte ou sous la menace de dégommer des récalcitrants de leurs postes ou mettre fin aux contrats de ceux employés sous le régime de la durée déterminée (CDD) ».
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