Grosse polémique parmi les internautes après qu’une information ait circulé faisant état de la fermeture de plusieurs bars, bar-restaurants et débits de boisson dans plusieurs régions, notamment dans la ville de l’est Annaba. De nombreux commentateurs n’ont pas manqué d’y voir inévitablement la main du premier responsable du secteur du Commerce : Le ministre islamiste du Commerce, Kamel Rezig…
Dans son dernier billet paru, ce mercredi 31 mars, le journaliste Maamar Farah est revenu sur le sujet…
Plus islamistes que les (vrais) islamistes d’à-côté! / Par Maamar Farah
Jadis, dans l’ancienne Algérie, j’avais consacré des dizaines de billets à l’hypocrisie du pouvoir par rapport aux boissons alcoolisées. Voilà des produits qui sortent d’usines algériennes légales, publiques et privées, et qui se voient interdits de circulation et de vente. Et voilà que je me retrouve à commettre le même billet dans l’Algérie nouvelle ! Voilà que Annaba ferme ses rares restaurants-bars alors que l’alcool se vend partout mais… clandestinement !
J’imaginais l’Algérie nouvelle comme nos voisins sur ce plan-là ! Des pays musulmans tolérants où chacun est libre d’aller à la mosquée, au bar ou au parc du coin…
Des pays si tolérants que même la tolérance a une maison ! Il a finalement raison mon colocataire du jeudi à l’étage 24 : «Le cauchemar continue…»
Maamar Farah, Le 31 mars 2021
Sur le sujet, l’auteur Amin Zaoi, écrivait dans une précédente chronique…
L’Algérien entre les mosquées politiques et les bars sauvages
Ces 270 millions de litres d’alcool au Marché noir qui font le bonheur des responsables qui l’interdisent sous couvert de religiosité !
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