L’épilogue sera connu la semaine prochaine. En effet, le tribunal de Tipasa a décidé, hier dimanche, de reporter au 3 avril prochain, pour la troisième fois consécutive, le jugement dans l’affaire de corruption dans l’Entreprise de gestion touristique (EGT) de Tipasa.
Ainsi, la fameuse lettre anonyme qui avait fait grand bruit l‘année écoulée, mais dont le contenu n’a jamais été révélé, aura eu un effet dévastateur sur plusieurs hauts cadres ayant exercés au sommet de l’EGT de Tipasa qui gère trois unités, à savoir le village touristique (ex-CET), la « Corne D’or » et « Matares ».
De nombreux cadres de cette entreprise, sont depuis le fameux document, poursuivis pour « dilapidation de fonds publics, infraction à la loi sur les marchés publics, octroi d’indus privilèges et abus de fonction ». Le juge d’instruction près le tribunal de Tipasa avait ordonné, en juin dernier, la mise en détention préventive de six cadres de l’EGT de Tipasa, dont trois anciens directeurs généraux et trois architectes, tandis que de nombreux autres cadres ont été placés sous contrôle judiciaire, dont l’actuel directeur général.
A noter que l’EGT de Tipasa avait bénéficié, au début de la décennie écoulée, d’une enveloppe de prés de 4 milliards de DA (400 milliards centimes), portée ultérieurement à 5 milliards de DA (500 milliards centimes), dans le cadre d’un programme national visant la réhabilitation des complexes touristiques publics, « mais ces travaux n’ont englobé qu’une partie seulement des complexes « Corne D’or », et « ex-CET » ».
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