Dans son édition de ce jeudi 18 mars, Le Soir d’Algérie rapporte une étrange situation qui touche toute l’activité socio-économique des institutions et administrations locales.
Ainsi, le quotidien indique que l’image de ces walis, présidents d’APC et secrétaires généraux incarcérés ou placés sous contrôle judiciaire induit une situation unique. Elle jette dans la tourmente leurs remplaçants ou collègues toujours en poste.
« Il y a une peur certaine, avoue un maire. La peur de commettre une faute et de finir à El-Harrach comme les autres. Même si la justice finit par prononcer une relaxe au bout d’une période d’incarcération, il y a la honte au sein des familles et de l’entourage, alors beaucoup préfèrent ne rien entreprendre, ne rien signer surtout. En dehors de la gestion des marchés, rien de spécial n’est entrepris.»
Des sources bien au fait de la situation affirment que le nombre de P/APC suspendus de leurs fonctions est aussi important que celui des P/APC arrêtés. Ils sont sous le coup d’enquêtes judiciaires. Les comptes des mairies, wilayas sont passés au peigne fin par des enquêteurs et équipes de l’IGF, « qui sont envoyées régulièrement pour vérifier ce qui se fait ».
Conséquence : toute l’activité est paralysée.
Rappelons que depuis 2019, une longue liste d’anciens responsables des collectivités locales (Walis, présidents d’APC et secrétaires généraux…) sont poursuivis dans des affaires liées à la corruption. Le Soir évoque « Plus de vingt walis et un nombre aussi important de présidents d’APC et de secrétaires généraux ».
Article intégral : Le Soir d’Algérie
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