Dans son édition du mardi 16 mars, Liberté rapporte que l’ex-ministre des Transports entre 2008 et 2013, Amar Tou devrait prochainement être auditionné, dans le cadre des procès pour corruption des anciens responsables de l’ex-président Bouteflika.
Selon le quotidien, ce roublard de la politique de 75 ans, originaire de Tlemcen, est cité dans au mois quatre enquêtes finalisées par les services de la police judiciaire de Constantine et transmis à la Justice. Sont également cités dans ces enquêtes : l’ex-Premier ministre Noureddine Bedoui, de l’ex-ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf.
Il s’agit des affaires de :
- L’aérogare internationale Mohamed-Boudiaf,
- Du pont géant Transrhumel Salah-Bey,
- De l’événement Constantine, capitale de la culture arabe 2015,
- De l’Agence de la Banque nationale d’Algérie (BNA).
Les affaires :
Ainsi, une kyrielle de projets sont cités, dont l’événement Constantine, capitale de la culture arabe 2015, qui a englouti plus de 6 000 milliards de centimes, ainsi, que d’autres projets accordés, facturés, mais qui n’ont jamais abouti alors que d’autres ont été abandonnés à mi-chemin. A l’image du salon des expositions qui devait être implanté sur une assiette mitoyenne à la grande salle de spectacle Ahmed-Bey, plus connue sous le nom du Z”nith, également construite dans le cadre de ce rendez-vous.
Cela au moment où le projet du pont géant Salah-Bey concernerait principalement l’ex-ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, une réalisation qui n’est toujours pas achevée, si l’on tient compte de tous les accès qui étaient prévus dont l’échangeur de la cité Ziadia désigné pour constituer une voie directe vers l’autoroute Est-Ouest et qui est encore en souffrance.
C’est aussi le cas du projet de la nouvelle aérogare de Constantine réceptionnée en 2013 après plusieurs années de retard pour lequel, l’ex-ministre des Transports, Amar Tou, a été auditionné par la police judiciaire de Constantine, il y a moins de dix jours après que les deux ex-walis de Constantine, Abdelmalek Boudiaf et Noureddine Bedoui, ont eu à s’expliquer devant les enquêteurs sur les dessous de cette affaire.
Et au quotidien de conclure : « Ce sont en effet autant de projets et réalisations aux relents scandaleux, inscrits à une période d’embellie financière sous le règne du président déchu Bouteflika, laquelle aura servi les “professionnels” de la rapine plutôt que le développement local et l’intérêt général ».
Bedoui, Boudiaf et les 25 Millions $ partagés entre amis… Le procès programmé
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