Il avait révélé avoir été violé et torturé dans la caserne Antar (siège des service de renseignement). Le jeune prisonnier d’opinion, l’étudiant Walid Nekkiche répond dans une publication datée de ce lundi 15 mars, à ceux qui utilisent son histoire et ses déclarations pour pousser le mouvement populaire vers la violence.
Il écrit :

« Notre Hirak est une révolution populaire pour la démocratie. Nous sommes sortis pour un seul but qui est trouver une fin à ce régime avec des slogans disant : « Algérie libre démocratique. Justice indépendante. Presse libre. Qu’ils partent tous ».
À ceux qui veulent récupérer mes déclarations pour lever des slogans du genre : » services de sécurité terroristes » dans des marches pacifiques.
A ceux qui détournent le peuple de ses revendications légitimes pour lesquelles nous sommes tous sortis.
A ceux là, moi, je dis que ce slogan ne me représente pas. Même si je ne dis pas non plus que les services de sécurité sont des anges.
Mais quand on voit que des mouvements extrémistes utilisent ce slogan pour régler leurs comptes avec l’Armée et les Services de Sécurité, je pense que le moment est venu pour continuer notre mouvement pacifiste avec notre revendication pacifique. Et trouver les moyens pacifiques pour mettre plus de pression et non mettre de la pression avec des slogans extrémistes qui n’ont rien à avoir avec le pacifisme de notre révolution. »
Walid Nekiche, Le 15 mars 2021
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