Dans une publication sur sa page Facebook, datée de ce lundi 15 mars, l’activiste politique Meziane Abane, une des figures de la tendance Double rupture « ni militaire, ni religieux », indique qu’une plainte se profile contre lui.
En effet, il relaye la publication de l’une des figures du projet d ‘un état islamique « Qalifa » en Algérie sous la slogan « État civil et pas Militaire », le Membre du Conseil national de Rachad, Yahia Mekhiouba.
Meziane Abane écrit (Il accompagne son post par la publication de Yahia Mekhiouba) :
» Apparemment Rachad songe à me poursuivre en justice. Observation : dans leur texte, ces islamistes ne dénoncent aucunement la violence que nous avons subie hier. Ils l’encouragent même à demi-mot. Qu’ils sachent que je suis prêt. Mais surtout, qu’ils aillent au bout de la procédure. Ni Militaire, ni islamiste. »
A l’origine du bras de fer
À l’origine de ce bras de fer judiciaire qui se profil, la vidéo publiée, hier dimanche, par Meziane Abane où il dénonçait les attaques et menaces subis par les partisans de la double rupture lors de leur rassemblement sur la place de la République à Paris. (Lien Vidéo)
Plus tôt dans la journée,, le même Meziane Abbane publiait une photo prise devant l’agora des laïcs démocrates républicains algériens.
Des témoins oculaires ont vu Boukezouha (ex-FIS, PUNA, Rachad) se précipiter vers ce groupe de Baltagui, qui ne sont pas à leur première agression, et qui, dès qu’il a terminé de les charger contre nous, ces derniers se sont dirigés vers nous pour nous agresser. Sachant que ce Boukezouha, très proche de Amir DZ, n’est pas à sa première attaque et manipulation de ce genre. Autre chose. Rachad peut-elle nié l’appartenance de cette personne sur la photo qui fait partie de nos agresseurs hier à la place de la République ? Et pour terminer, la police française a refusé d’intervenir, pour celles et ceux qui évoquent l’Etat de droit en France, car pour elle, «c’est une affaire entre Algériens !». La police a même dit à une personne qui l’a jointe par téléphone qu’«elle n’intervient que si il y a des blessée.e.s»!!! Pour ceux et celles qui tentent de justifier ces actes d’agression et de barbarie, ou de dédouaner ce mouvement islamiste de ces derniers, vous êtes complices de cette situation insoutenable. À suivre…
Selon les commentateurs, « il s’agit d’une montée de violences de la part des tenants du projet islamiste que beaucoup appréhendaient depuis déjà plusieurs mois et qui s’est finalement produit hier dimanche 14 mars. Le même courant idéologique avait attaqué violement les féministes algériennes lors de leurs rassemblement du 8 mars à Alger ».
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