L’affaire de la plainte déposée contre Naïma Salhi connaît du nouveau. Selon les auteurs de la plainte, à savoir le militant Salim Chaït et les avocats Abdelkader Houali et Soufiane Dekkal, la justice a relancé l’instruction après la fin de l’immunité parlementaire dont jouissait la désormais ex-députée.
«Après avoir été bloquée pendant des mois en raison de l’immunité parlementaire dont jouissait la mise en cause, l’instruction de l’affaire Naïma Salhi est relancée ». C’est ce qu’ a annoncé le procureur près le tribunal de Chéraga dont les propos ont été rapportés, cette semaine par les trois plaignants: , à savoir le militant Salim Chaït et les avocats Abdelkader Houali et Soufiane Dekkal.
Depuis cette annonce, la désormais ex-députée ne cesse d’affirmer sur sa page facebook, qu’elle entretien de parfaites relations avec les Kabyles.
C’est, toutefois, sans compter la mémoire numérique. Les internautes n’ont, en effet, pas manqué de ressortir une de ses publications qui remonte à la rentrée scolaire 2018 / 2019. Ainsi, Elle avait relayé sur sa page Facebook une campagne raciste menée à partir de M’sila et impliquant des enfants innocents instrumentalisés à des fins bassement politiciennes.
L’enfant sur la photo, porte sur la pancarte un message disant : « Ne me Amazighez pas. Ne me Kabylisez pas. Ne me francisez pas. Je suis arabe »

Rappelons qu’il y a quelques mois, cette même personnalité politique algérienne affirmait qu’elle ne pouvait pas être tenue pour responsable de ses actes du fait que durant les trois dernières années, elle avait été ensorcelée.
“J’ai été ensorcelée…” : Quand Naima Salhi utilise la religion pour expliquer sa haine…
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