Lundi 2 mars, lors d’une entrevue avec des responsables de médias nationaux, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune : indiquait : « Il faut rationaliser les dépenses ». Il a également fait savoir que L’Algérie « n’est pas dans une situation d’aisance financière mais elle est toutefois en mesure d’honorer ses engagements financiers grâce à la maitrise de ses dépenses ».
Ainsi, alors que dans la logique du discours du président, plusieurs observateurs s’attendaient à ce que le Régime, par souci d’efficacité et préservation de l’argent public, opte pour une gestion locale des projets de développement qui seraient mis sous la coupe d’une équipe élue à la tête de plusieurs wilayas regroupées dans un région, voilà que l’option retenue en aura dérouté plus d’un.
En effet, le même président soucieux de « rationaliser les dépenses » a décidé de « promouvoir dix (10) circonscriptions administratives du Sud en wilayas à part entière ».
Il s’agit des wilayas de:
- Timimoune,
- Bordj Badji Mokhtar,
- Béni Abbès,
- Ouled Djellal,
- In Salah,
- In Guezzam,
- Touggourt,
- Djanet,
- El M’Ghair,
- El Menia.
Soit, des budgets faramineux pour 10 nouvelles institutions, ses walis, ses personnels, ses parcs automobiles, ses logistiques, ses infrastructures…
« Pour qu’au final, un originaire de Constantine soit nommé responsable à Oran. Une ville dont il ne connait aucun de ses besoins et qu’il va gérer à coup de circulaires, de notes et d’arrêtés… Ainsi, au lieu de réduire les coûts de fonctionnement en délimitant une région englobant plusieurs wilayas qui pourrait être gérée par une seule équipe élue et chapeauté par un gouverneur, le pouvoir choisit de multiplier les dépenses en créant plus de structures de gestions et partant, plus de bureaucratie et plus de budgets! « , commente l’auteur et journaliste Mouna Bekkis.
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Quel abruti…il n’a rien compris aux problèmes des algériens…le hirak doit déboulonner tous ces mafieux et a leur tabboune