Dans son radar de samedi 27 février, le quotidien Liberté rapporte que l’imam de la mosquée Takwa de Bab El-Oued, à Alger, a été empêché, hier, par les fidèles de lire son prêche de la prière de vendredi.
Ainsi, au moment où l’imam s’apprêtait à monter au minbar pour prononcer son discours, les habitants de Bab El-Oued l’ont invité à quitter les lieux, lui reprochant les termes exagérés utilisés contre le Hirak populaire lors du prêche de vendredi dernier.
Encerclé par les fidèles pro-Hirak, il a, immédiatement, été remplacé par un autre imam.
Ce n’est pas la première fois qu’un imam fait de l’excès de zèle en affichant publiquement sa position politique à l’encontre de la Révolution du sourire. En 2019 et début 2020, des imams ont été évacués illico presto par les fidèles pour avoir politisé leur prêche lors des prières du vendredi.
Le commentaire…
L’information a suscité plusieurs commentaires sur les réseaux sociaux dont, celui de Réda Bologhine qui écrit :
« Comme un air de déjà vu. Dans les années 90, l’une des premières choses qu’avait fait le FIS était de chasser les imam (fonctionnaires) pour installer les sien et faire des mosquées des tribunes politiques vendant son discours ».
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