La page facebook « Annaba . El taref ⵣ thamourth imazighen » a publié ce dimanche 21 février cette réflexion :
Pourquoi à votre avis les journaux francophones (El Watan, Liberté…) n’écrivent pas sur des sujets que prisent les médias arabophones comme Ennahar ou Echrouk : « Un français annonce son islamité à la mosquée de Ain Sefer », « 1000 Jins laïcs ont été expulsés de la ville de Boussaada », Un citoyen fracasse le crane de son voisin à Oued Rhiou »…. ?
Imaginez un article de ce type en français. C’est juste inimaginable.
Pourquoi à votre avis nous acceptons des sujets faisant la promotion du charlatanisme ou de la superstition quand ils sont écrit en arabe et nous ne les acceptons pas quand ils sont écrit en français ?
Premièrement : Les langues ont leurs esprits propres. La langue arabe est dominée par la logique religieuses et donc chargée de tabous. Ce qui est le contraire de la langue française. ( la laïcité écartant la religion et encourageant justement de casser les tabous, NDLR).
Deuxièmement : La nature du lectorat et totalement différente.
Le lecteur arabophone est très sujet à l’émotion et très sensible au discours populiste. Il a des tendances à croire le contenu à connotation religieuse et l’esprit complotiste.
Alors qu’à contrario, le lecteur francophone est plus sujet au raisonnement, l’ouverture, et attaché aux libertés.
C’est pour cela que les « Badissi Novambari » s’en prennent à cette catégorie d’Algériens (la plus cultivée de la société) sous prétexte d' »une lute contre les valets de la France et les francophiles ».
Juste parce que cette catégorie représente un frein à leur projet de régression sociale.
Le projet d’imposer l’anglais entre dans cette même stratégie de lute contre cette catégorie sociale.
Un internaute commente la publication …

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