L’islamologue et chercheur en soufisme, Said Djabelkhir, fondateur du « Cercle des Lumières pour la pensée libre » s’est exprimé sur la plainte déposée à son encontre par un enseignant de Sidi Belabbes et six avocats pour « atteinte à la religion », aux préceptes de l’islam et à des versets coraniques» notamment.
Contacté, ce lundi 8 février, par Liberté Web, Saïd Djabelkhir affirme n’avoir été « ni auditionné ni convoqué par la justice », et qu’il a appris la nouvelle de son procès par le biais de ses détracteurs qui ont largement relayé l’information sur les réseaux sociaux.
C’est, en effet, un spécialiste en sécurité numérique et enseignant à l’université Djillali-Liabès de Sidi Bel Abbès, du nom de Bachir Bouyedjra Aberrezak, qui a annoncé la nouvelle, dimanche, sur sa page facebook, où il a publié une photo au tribunal de Sidi M’hamed, en compagnie de plusieurs avocats qui se sont également constitués comme « plaignants ».
L’islamologue et chercheur en soufisme qui se dit d’abord perplexe s’agissant du « non-respect de la procédure légale », comme il n’a pas été auditionné pendant l’instruction de l’affaire, considère « très grave » la compagne de lynchage que lance contre lui ses détracteurs.
« Lorsqu’on porte une affaire devant un tribunal, on laisse, en principe, la justice faire son travail. Mais de là à lancer des appels, c’est quelque chose de très grave », dénonce-t-il.
Saïd Djabelkhir ne comprend pas également comment il peut être poursuivi en justice pour des questions qui relèvent « strictement du débat académique ».
«Je crois que c’est pour la première fois qu’on poursuit un chercheur pour ses idées et son travail académique. S’il y a un spécialiste dans le domaine qui voit les choses différemment, je souhaite qu’il m’apporte la contradiction de façon académique. Toutes les questions sont discutables et il n’y a pas de vérité absolue. Porter plainte contre quelqu’un qui n’est pas de son avis est quelque chose de jamais vu», soutient-t-il.
« Merci pour votre soutien »

(Je remercie profondément tous les avocats qui se constituent pour me défendre. Et tous les amis qui se soldiarise avec moi)
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