Une étudiante de 24 ans, originaire de Tiaret, a trouvé la mort, hier samedi 6 février, après un incendie qui s’est déclenché dans sa chambre à la cité universitaire des filles d’Ouled Fayet 2 dans l’ouest d’Alger.
Un choc quasi national, relayé par tous les médias. Pourtant, un second choc s’est produit quelques heures après l’annonce de cette tragédie : l’intervention télévisée d’étudiantes pour commenter la mort de leur camarade de classe.
Ainsi, on pourrait penser que ces jeunes étudiantes qui interviennent parlent en arabe. En fait, il n’en est rien. Ces étudiantes parlent dans un patois locales propre à leurs régions. Un mélange d’arabe, de français et de termes qui ne sont compris que dans les région d’où elles sont issues.
Un niveau d’expression proche de l’illettrisme, tentant de gesticuler pour compléter les mots qu’elles ne trouvent pas pour exprimer leurs idées, qui en aura choqué plus d’un.
Une situation qui en dit long sur les choix idéologiques, seuls et uniques guide du système scolaires en Algérie…
Un internaute commente…

NDLR : Les passages supprimés en rouge sont des propos « outranciers » qui n’ont aucun intérêt pour le sujet.
Net recul du niveau des étudiants algériens…
Sur le sujet, le site Algérie Part rapportait dans son édition du 4 février 2021, une copie d’une note diplomatique dressée par la Délégation de l’Union Européenne à Alger. On peut y lire que « la qualité pédagogique des dossiers présentés par les étudiants algériens pour demander une inscription universitaire en France est terriblement en baisse ces dernières années ».
Ainsi, en 2018, seuls 50% des dossiers d’études présentés auprès de Campus France ont été considérés comme « bons » d’un point de vue pédagogique, contre 60% l’année précédente, à savoir 2017, note le document qui décrypte les multiples aspects des la question migratoire algérienne et son impact sur les pays de l’Union Européenne.
« Les étudiants algériens maîtrisent de moins en moins la langue française, tant à l’oral qu’à l’écrit, et les relevés de notes qu’ils présentent pour leurs autres matières sont souvent médiocres », ont confié des responsables de l’organisme Campus France aux experts ayant rédigé cette note de conjoncture au profit de la Délégation de l’Union Européenne à Alger.
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