Dans son radar de ce samedi 30 janvier, le quotidien Liberté relève un fait que beaucoup ont dû ne pas remarquer ou qu’il ne soulèvent pas pour ne pas heurter certaines sensibilités qui n’apprécient pas particulièrement une femme bassiste, une femme guitariste, une femme qui danse, une femme qui rit… Une femme.
Bref, le quotidien écrit que « le dernier clip du roi de la yal music Takfarinas, « La Kabylie », est indésirable à la Radio nationale ». Ainsi, depuis sa sortie le 20 décembre dernier, la chanson n’est diffusée sur aucune radio.
Hormis une diffusion sur les antennes de la radio locale de Tizi Ouzou, lors d’une émission avec l’artiste, la chanson semble être boycottée par la Radio algérienne. Aucune chaîne n’a jugé utile de diffuser à ses auditeurs la chanson de Takfarinas, dont le clip frôle, pourtant, 812 000 vues sur YouTube. « Une censure qui ne dit pas son nom », commente le site.
« Il ne s’agit ni plus ni moins que de racisme anti-kabyle enraciné aussi bien en haut qu’en bas de la hiérarchie sociale depuis 60 ans ! », commente une internaute.
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