Plusieurs sources médiatiques rapportait hier jeudi 14 janvier, que le ministre israélien du Renseignement, Eli Cohen, a déclaré que l’annonce de la normalisation des relations entre trois autres États du Golfe et Israël «est imminente». Il s’agit de : L’Arabie Saoudite, le Qatar et le sultanat d’Oman,
Cette même source précise que l’annonce pourrait être faite par Donald Trump quelques heures avant de quitter le bureau ovale.
Ainsi, il semblerait pour ces médias que le denier sommet qui a réuni les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) était moins un conclave de réconciliation qu’une alliance nouvelle contre un ennemi nouveau : l’Iran.

La déclaration d’Al-Ula, en Arabie Saoudite, ne souffrait aucune ambiguïté. Le but essentiel de la rencontre consistait en l’officialisation d’un accord global avec Israël, d’un soutien effectif aux États hors Golfe dans leur rapprochement avec Israël et d’un divorce consommé avec les pays qui refusent d’adhérer à la démarche entreprise par Donald Trump et Benyamin Netanyahou.
Enfin, pour les commentateurs, la position du Koweït demeure inconnue. Seul régime constitutionnel dans la région, il est peu probable qu’il demeure en marge d’une politique qui semble engager l’ensemble des Etats du Golfe ainsi astreints aux résolutions du sommet d’Al-Ula présidé par le roi Salman d’Arabie Saoudite en personne, une exception à la règle, son fils, le prince héritier Mohamed Ben Salman, étant apparu ces dernières années comme le véritable homme fort du régime de Riyad. La présence du roi âgé résonne comme une caution spirituelle de la normalisation avec l’État hébreu.

L’Algérie, la Tunisie, la Syrie et – jusqu’à preuve du contraire – la Mauritanie constituent désormais ce qui reste du Front du refus, l’Egypte ayant ouvert le bal de la normalisation en décembre 1978 à Camp David et l’Arabie Saoudite fermant la marche sans doute avant le 20 janvier en cours.
Lire aussi :
Laisser un commentaire