Le procès dans le dossier de montage automobile et de financement de la campagne électorale pour le cinquième mandat a repris, hier mercredi 13 janvier, à la cour d’Alger. Parmi ceux montés à la barre : L’ex-premier ministre Abdelmalek Sellal. Il était auditons en qualité de directeur de la campagne.
La juge lui demande si tout l’agent récolté était versé dans les deux comptes créés spécialement pour la direction de campagne. Sellal répond que le volet financier n’était pas de son ressort, et qu’il s’occupait du volet politique. « Même le comptable, il a été désigné par le frère du Président », a-t-il argué, ajoutant qu’il a remis les deux comptes bancaires au défunt Hamou Chaïb aussitôt ouverts.
Sellal ajoute qu’il n’était pas au courant du transfert de l’argent, précisant qu’il avait quitté la direction de campagne.
Et de lancer : « Je le confirme de manière officielle », insiste l’ancien Premier ministre.
« De manière officielle, non, je ne le pense pas », réplique la juge.
« Pardon, dans ma tête je suis toujours dans mon moyen-âge (lorsqu’il occupait le poste de premier ministre) », s’excuse-t-il.
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